Parcours bref - Tarassaco (Pissenlit)
Distance: 10,45 km — Dénivelé: 323m
1 – Torre del Belvedere (Tour du Belvédère)
2 – Santa Maria delle Vigne (Sainte-Marie des Vignes)
3 – Cappella Mater Christi (Chapelle Mater Christi)
1. Torre del Belvedere (Tour du Belvédère)
Mondovì, Piazza
Au sommet du Monte Regale s'élève la Torre del Belvedere, symbole de la ville et point d'observation privilégié sur le vaste panorama environnant. Le Parco del Tempo ( Parc du Temps), aménagé dans le jardin où est érigée la Torre, est un lieu parsemé de curieux cadrans solaires, idéal comme point de départ et d'arrivée du nouveau parcours car il est aussi desservi par un parking tout proche
Napoléon, enchanté par le panorama, a défini Mondovì comme “le village le plus beau du monde”.
Au terme d'une côte que l'on affronte à pied et qui permet d'admirer le Duomo (la Cathédrale) et le Palazzo del Vescovado (le Palais Episcopal), on arrive à ces jardins du Belvedere avec le Parco del Tempo. Ce site agréable et vert vous consentira d'admirer un panorama très vaste qui embrasse à 360 degrés, la plaine jusqu'aux cimes alpines les plus élevées- Bianco, Rosa, Cervino – et jusqu'aux souples collines des Langhe.
Le parc thématique illustre d'antiques systèmes pour mesurer le temps et on peut notamment y observer un cadran solaire analemmatique, une horloge horizontale à temps vrai local combinée à un équatorial et une horloge pour les heures italiques et babyloniennes.
Au centre du parc s'élève le symbole de la ville, la Torre civica del Belvedere (le beffroi), ou des Bressani, du nom de la famille qui en fit le symbole de son propre prestige. Construite au XIV ème siècle et couronnée par des “créneaux” caractéristiques, à l'origine elle fut utilisée comme clocher de l'église de Sant’Andrea adjacente, par la suite abattue. Avec ses 30 mètres de hauteur, elle offre une vue encore plus suggestive, surplombant les toits rouges des maisons du bourg. Ce lieu fut utilisé par le scientifique Giovanni Battista Beccaria comme point trigonométrique pour déterminer l'arc méridien piémontais, en 1762.
Au sommet de la tour, nous trouvons les cloches et les horloges caractéristiques à une seule aiguille, visibles de très loin. L'installation de Liliana Moro, célèbre artiste contemporaine, intitulée “Cosa ascolto quando ascolto lo scorrere del tempo?” ( Qu'est-ce que j'écoute lorsque j'écoute le temps qui passe?”) accompagnera votre ascension. L'œuvre de sound art a été conçue expressément pour la tour, rythmant les pas qui conduisent au sommet.
2 - Cappella Santa Maria delle Vigne (Chapelle Sainte Marie des Vignes)
Mondovì, Carassone
La Chapelle, dont le corps central et l'abside remontent au X ème siècle, fut développée au XIV ème siècle. Elle se dressait près de l'ancien bourg et du château de Lupazzanio (ou Lupazzano).
L'édifice originel avait une nef avec deux travées voutées rectangulaires séparées par un grand arc et l'abside cylindrique. Ensuite, on ajouta la sacristie sur la droite de l'abside, le clocher et un atrium à deux étages (avec l'entrée et à l'étage supérieur l'appartement pour l'aumônier). La façade à double pentes qui ferme l'avant-corps remonte au XX ème siècle, en style néogothique avec des briques et des éléments décoratifs préfabriqués en ciment. La chapelle conserve dans l'abside un cycle de fresques du XIV ème siècle qui ont été soigneusement restaurées en 1990-94 en remédiant aux dommages des repeintures, même arbitraires, comme celles de 1896.
La partie, la plus intéressante, est le noyau plus ancien (l’abside et les deux dernières travées de nef) construit en grès des Langhe. L'extérieur de l’abside présente la bande lombarde et les pilastres qui, dans les flancs, ont été altérés par la construction de contreforts suite au tremblement de terre de 1896. Certaines meurtrières remblayées sont encore visibles.
Les fresques de l'abside remontent à la première moitié du XIV ème siècle. Dans la cuvette de l'abside, le Christ Pantocrator dans la mandorle entouré des symboles des quatre Évangélistes sur un fond bleu étoilé. Les silhouettes des Apôtres disposés en trois groupes sont peintes dans le cylindre de l'abside, avec comme fond un drapé continu; à droite au-dessus de la porte de la sacristie, une Vierge à l'Enfant assis sur ses genoux. Les silhouettes, hiératiques et grandes, réalisées avec soin et raffinement, présentent encore une empreinte byzantine, avec le regard écarquillé et fixe et les visages lumineux, avec des auréoles décorées et des draps riches et souples. Sur la paroi latérale droite une Nativité, œuvre plus tardive peut-être du XVI ème siècle. Après les restaurations récentes, l'attribution des fresques à Giovanni Mazzucco (XV ème siècle), selon Nallino (1788) qui a soutenu que son nom était écrit sous la fresque, apparait très arbitraire.
3. Cappella Mater Christi (Chapelle Mater Christi)
Mondovì, San Donato
Située sur le territoire de la paroisse de la Cathédrale de S.Donato, au bout de la route du Gius, elle fut érigée dans la seconde moitié du XIX ème siècle par la famille du Chanoine Giorgio Bruno (1818-1899) de Mondovì Piazza, membre d'une famille historique, célèbre pour avoir donné à la ville des personnalités ecclésiastiques et bourgeoises, qui possédait un mas sur le territoire. Abandonnée au début des années 1960, la chapelle, en 2016, fut objet de restauration du toit et d'œuvres de consolidation par le prêtre de la Cathédrale car édifice de culte ouvert au public et objet de dévotion de la part de la communauté.
1. Torre del Belvedere (Tour du Belvédère)
Mondovì, Piazza
Au sommet du Monte Regale s’élève la Torre del Belvedere, symbole de la ville et point d’observation privilégié sur le vaste panorama environnant. Le Parco del Tempo ( Parc du Temps), aménagé dans le jardin où est érigée la Torre, est un lieu parsemé de curieux cadrans solaires, idéal comme point de départ et d’arrivée du nouveau parcours car il est aussi desservi par un parking tout proche
Napoléon, enchanté par le panorama, a défini Mondovì comme “le village le plus beau du monde”.
Au terme d’une côte que l’on affronte à pied et qui permet d’admirer le Duomo (la Cathédrale) et le Palazzo del Vescovado (le Palais Episcopal), on arrive à ces jardins du Belvedere avec le Parco del Tempo. Ce site agréable et vert vous consentira d’admirer un panorama très vaste qui embrasse à 360 degrés, la plaine jusqu’aux cimes alpines les plus élevées- Bianco, Rosa, Cervino – et jusqu’aux souples collines des Langhe.
Le parc thématique illustre d’antiques systèmes pour mesurer le temps et on peut notamment y observer un cadran solaire analemmatique, une horloge horizontale à temps vrai local combinée à un équatorial et une horloge pour les heures italiques et babyloniennes.
Au centre du parc s’élève le symbole de la ville, la Torre civica del Belvedere (le beffroi), ou des Bressani, du nom de la famille qui en fit le symbole de son propre prestige. Construite au XIV ème siècle et couronnée par des “créneaux” caractéristiques, à l’origine elle fut utilisée comme clocher de l’église de Sant’Andrea adjacente, par la suite abattue. Avec ses 30 mètres de hauteur, elle offre une vue encore plus suggestive, surplombant les toits rouges des maisons du bourg. Ce lieu fut utilisé par le scientifique Giovanni Battista Beccaria comme point trigonométrique pour déterminer l’arc méridien piémontais, en 1762.
Au sommet de la tour, nous trouvons les cloches et les horloges caractéristiques à une seule aiguille, visibles de très loin. L’installation de Liliana Moro, célèbre artiste contemporaine, intitulée “Cosa ascolto quando ascolto lo scorrere del tempo?” ( Qu’est-ce que j’écoute lorsque j’écoute le temps qui passe?”) accompagnera votre ascension. L’œuvre de sound art a été conçue expressément pour la tour, rythmant les pas qui conduisent au sommet.
2 – Cappella Santa Maria delle Vigne (Chapelle Sainte Marie des Vignes) Mondovì, Carassone La Chapelle, dont le corps central et l’abside remontent au X ème siècle, fut développée au XIV ème siècle. Elle se dressait près de l’ancien bourg et du château de Lupazzanio (ou Lupazzano). L’édifice originel avait une nef avec deux travées voutées rectangulaires séparées par un grand arc et l’abside cylindrique. Ensuite, on ajouta la sacristie sur la droite de l’abside, le clocher et un atrium à deux étages (avec l’entrée et à l’étage supérieur l’appartement pour l’aumônier). La façade à double pentes qui ferme l’avant-corps remonte au XX ème siècle, en style néogothique avec des briques et des éléments décoratifs préfabriqués en ciment. La chapelle conserve dans l’abside un cycle de fresques du XIV ème siècle qui ont été soigneusement restaurées en 1990-94 en remédiant aux dommages des repeintures, même arbitraires, comme celles de 1896. La partie, la plus intéressante, est le noyau plus ancien (l’abside et les deux dernières travées de nef) construit en grès des Langhe. L’extérieur de l’abside présente la bande lombarde et les pilastres qui, dans les flancs, ont été altérés par la construction de contreforts suite au tremblement de terre de 1896. Certaines meurtrières remblayées sont encore visibles. Les fresques de l’abside remontent à la première moitié du XIV ème siècle. Dans la cuvette de l’abside, le Christ Pantocrator dans la mandorle entouré des symboles des quatre Évangélistes sur un fond bleu étoilé. Les silhouettes des Apôtres disposés en trois groupes sont peintes dans le cylindre de l’abside, avec comme fond un drapé continu; à droite au-dessus de la porte de la sacristie, une Vierge à l’Enfant assis sur ses genoux. Les silhouettes, hiératiques et grandes, réalisées avec soin et raffinement, présentent encore une empreinte byzantine, avec le regard écarquillé et fixe et les visages lumineux, avec des auréoles décorées et des draps riches et souples. Sur la paroi latérale droite une Nativité, œuvre plus tardive peut-être du XVI ème siècle. Après les restaurations récentes, l’attribution des fresques à Giovanni Mazzucco (XV ème siècle), selon Nallino (1788) qui a soutenu que son nom était écrit sous la fresque, apparait très arbitraire.
3. Cappella Mater Christi (Chapelle Mater Christi) Mondovì, San Donato Située sur le territoire de la paroisse de la Cathédrale de S.Donato, au bout de la route du Gius, elle fut érigée dans la seconde moitié du XIX ème siècle par la famille du Chanoine Giorgio Bruno (1818-1899) de Mondovì Piazza, membre d’une famille historique, célèbre pour avoir donné à la ville des personnalités ecclésiastiques et bourgeoises, qui possédait un mas sur le territoire. Abandonnée au début des années 1960, la chapelle, en 2016, fut objet de restauration du toit et d’œuvres de consolidation par le prêtre de la Cathédrale car édifice de culte ouvert au public et objet de dévotion de la part de la communauté.
Parcours moyen – Lavanda (Lavande)
Distance: 17,95km — Dénivelé: 506m
1 – Torre del Belvedere ( Tour du Belvédère)
2 – Santa Maria delle Vigne ( Sainte-Marie des Vignes
3 – Cappella San Rocco ( Chapelle Saint Roch) / Installation
de Emilio Ferro
4 – Sanctuaire de Vicoforte
“Incoronazione di Maria” ( “Couronnement de la Vierge Marie”)
5 – Cappella “Salita al Calvario”( Chapelle “ la montée du Christ au Calvaire”)
6 – Cappella “Flagellazione di Gesù“ ( Chapelle “ Flagellation du Christ”)
7 – Cappella “Agonia di Gesù“ ( Chapelle “ Agonie du Christ” )
8 – Cappella “Ritrovamento di Gesù“ ( Chapelle “ Recouvrement de Jésus”)
9 – Cappella “Annunciazione” ( Chapelle “Annonciation” )
10 – Cappella Mater Christi (Chapelle Mater Christi )
1. Torre del Belvedere (Tour du Belvédère)
Mondovì, Piazza
Au sommet du Monte Regale s'élève la Torre del Belvedere, symbole de la ville et point d'observation privilégié sur le vaste panorama environnant. Le Parco del Tempo ( Parc du Temps), aménagé dans le jardin où est érigée la Torre, est un lieu parsemé de curieux cadrans solaires, idéal comme point de départ et d'arrivée du nouveau parcours car il est aussi desservi par un parking tout proche
Napoléon, enchanté par le panorama, a défini Mondovì comme “le village le plus beau du monde”.
Au terme d'une côte que l'on affronte à pied et qui permet d'admirer le Duomo (la Cathédrale) et le Palazzo del Vescovado (le Palais Episcopal), on arrive à ces jardins du Belvedere avec le Parco del Tempo. Ce site agréable et vert vous consentira d'admirer un panorama très vaste qui embrasse à 360 degrés, la plaine jusqu'aux cimes alpines les plus élevées- Bianco, Rosa, Cervino – et jusqu'aux souples collines des Langhe.
Le parc thématique illustre d'antiques systèmes pour mesurer le temps et on peut notamment y observer un cadran solaire analemmatique, une horloge horizontale à temps vrai local combinée à un équatorial et une horloge pour les heures italiques et babyloniennes.
Au centre du parc s'élève le symbole de la ville, la Torre civica del Belvedere (le beffroi), ou des Bressani, du nom de la famille qui en fit le symbole de son propre prestige. Construite au XIV ème siècle et couronnée par des “créneaux” caractéristiques, à l'origine elle fut utilisée comme clocher de l'église de Sant’Andrea adjacente, par la suite abattue. Avec ses 30 mètres de hauteur, elle offre une vue encore plus suggestive, surplombant les toits rouges des maisons du bourg. Ce lieu fut utilisé par le scientifique Giovanni Battista Beccaria comme point trigonométrique pour déterminer l'arc méridien piémontais, en 1762.
Au sommet de la tour, nous trouvons les cloches et les horloges caractéristiques à une seule aiguille, visibles de très loin. L'installation de Liliana Moro, célèbre artiste contemporaine, intitulée “Cosa ascolto quando ascolto lo scorrere del tempo?” ( Qu'est-ce que j'écoute lorsque j'écoute le temps qui passe?”) accompagnera votre ascension. L'œuvre de sound art a été conçue expressément pour la tour, rythmant les pas qui conduisent au sommet.
2 - Cappella Santa Maria delle Vigne (Chapelle Sainte Marie des Vignes)
Mondovì, Carassone
La Chapelle, dont le corps central et l'abside remontent au X ème siècle, fut développée au XIV ème siècle. Elle se dressait près de l'ancien bourg et du château de Lupazzanio (ou Lupazzano).
L'édifice originel avait une nef avec deux travées voutées rectangulaires séparées par un grand arc et l'abside cylindrique. Ensuite, on ajouta la sacristie sur la droite de l'abside, le clocher et un atrium à deux étages (avec l'entrée et à l'étage supérieur l'appartement pour l'aumônier). La façade à double pentes qui ferme l'avant-corps remonte au XX ème siècle, en style néogothique avec des briques et des éléments décoratifs préfabriqués en ciment. La chapelle conserve dans l'abside un cycle de fresques du XIV ème siècle qui ont été soigneusement restaurées en 1990-94 en remédiant aux dommages des repeintures, même arbitraires, comme celles de 1896.
La partie, la plus intéressante, est le noyau plus ancien (l’abside et les deux dernières travées de nef) construit en grès des Langhe. L'extérieur de l’abside présente la bande lombarde et les pilastres qui, dans les flancs, ont été altérés par la construction de contreforts suite au tremblement de terre de 1896. Certaines meurtrières remblayées sont encore visibles.
Les fresques de l'abside remontent à la première moitié du XIV ème siècle. Dans la cuvette de l'abside, le Christ Pantocrator dans la mandorle entouré des symboles des quatre Évangélistes sur un fond bleu étoilé. Les silhouettes des Apôtres disposés en trois groupes sont peintes dans le cylindre de l'abside, avec comme fond un drapé continu; à droite au-dessus de la porte de la sacristie, une Vierge à l'Enfant assis sur ses genoux. Les silhouettes, hiératiques et grandes, réalisées avec soin et raffinement, présentent encore une empreinte byzantine, avec le regard écarquillé et fixe et les visages lumineux, avec des auréoles décorées et des draps riches et souples. Sur la paroi latérale droite une Nativité, œuvre plus tardive peut-être du XVI ème siècle. Après les restaurations récentes, l'attribution des fresques à Giovanni Mazzucco (XV ème siècle), selon Nallino (1788) qui a soutenu que son nom était écrit sous la fresque, apparait très arbitraire.
3 - Cappella San Rocco (chapelle Saint Roch) / Installation de Emilio Ferro
Vicoforte
La chapelle de San Rocco à Vicoforte se trouve au bord de la route qui relie la partie haute de Vicoforte au Sanctuaire situé en dessous; cette position témoigne son importance comme étape obligatoire pour les pèlerins et pour les habitants qui, en partant du sommet du col, voulait rejoindre le Sanctuaire.
Elle remonte au XVII ème siècle mais au cours du temps elle a été objet de différentes transformations, jusqu'à une restauration complexe récente qui l'a empêchée de s'écrouler.
Emilio Ferro a créé pour la chapelle, une installation artistique composée de trois éléments réalisés à travers l'utilisation de matériaux naturels, métalliques et lumineux.
L’artiste, en partant de l'observation de l'œuvre picturale présente à l'intérieur de l'église, représentant Saint Roch et la Visitation de la Vierge Marie, se propose de dialoguer avec le lieu à travers le développement du concept de dualité des opposés.
L'installation, en effleurant différentes thématiques, veut notamment questionner le rapport entre le paysage naturel et anthropisé, entre lumière et ténèbres, entre espace fermé et ouvert.
La première composition artistique consiste en une structure métallique de lumière suspendue, de forme pointue, qui traverse l'espace à l'intérieur de la Chapelle en se projetant à l'extérieur.
La seconde sculpture, placée à l'intérieur de la Chapelle en face de l'autel est composée d'un arbre vivant, placé sur une base carrée en métal, sur laquelle est posée une barre en métal.
Le troisième élément sculptural se développe dans l'espace à l'extérieur derrière la chapelle, un grand arbre sec soutient une longue ligne métallique de lumière.
Une colonne créée à cet effet par l'artiste et fruit de l'enregistrement et de la réélaboration successive des sons présents dans le paysage environnant l'église enrichit l'expérience immersive de l'installation.
L’installation n'altère pas la structure de l'église et on peut facilement enlever tous les éléments.
Notamment, on peut rapidement déplacer la sculpture posée au centre de la chapelle pour permettre l'accomplissement régulier des fonctions religieuses, quand cela est nécessaire.
L'intervention de l'artiste agit sur la sacralité du lieu de manière décisive mais délicate en même temps, en en élargissant le sens et en enrichissant l'esprit du visiteur d'un point de vue inédit.
La Chapelle de San Rocco se transforme en un lieu sur lequel réfléchir et faire une expérience de la complémentarité des forces opposées qui s'évanouissent dans l'harmonie et dans l'unité que tout comprend.
4 - Sanctuaire de Vicoforte "Incoronazione di Maria" (“Couronnement de la Vierge Marie")
Vicoforte
Le sanctuaire Regina Montis Regalis, dédié à la Nativité de Marie, se trouve sur la Commune de Vicoforte, dans la Province de Cuneo, à environ six kilomètres de la ville de Mondovì: on lui a reconnu le titre de basilique mineure, et c'est un monument national, en raison de sa valeur artistique et architecturale exceptionnelle.
Sa coupole est la plus grande au monde parmi celles à forme elliptique: l'axe majeur mesure 37,15 mètres et l'axe mineur 24,80 mètres.
Le champ pictural à thème unique s'étend sur une surface de plus de 6000 mètres carrés et constitue un autre record mondial: il représente “l'histoire du Salut” contemplée à travers la Vierge Marie.
L'église mesure 71 m au sommet de la lanterne et au sommet de la croix terminale 84 m. L'altitude à l'imposte de la coupole est de 32 m; l'altitude à la base de la lanterne est de 52 mètres: les deux lieux sont des stations du parcours de visite “Magnificat”.
5 - Cappella “Salita al Calvario” (Chapelle “Montée du Christ au Calvaire”)
4° station des mystères douloureux
La chapelle se trouve dans le lieu-dit Pasquero et appartient à la Paroisse de Fiamenga.
Les murs périmétraux furent commencés en 1888 sur dessin de don Unia, archiprêtre de Garessio, avec la collaboration du maitre-maçon Luca Veglia et du géomètre Vincenzo Madon. La coupole (1894) est due à l'intervention de Schellino.
La couverture en cuivre est de Matteo Forzano, alors que les escaliers furent construits par Monsieur Francesco Rossini. La chapelle fut voulue par le curé de Fiamenga, don Francesco Chionetti et par la communauté locale; elle englobe en son sein un oratoire remontant à environ 1750, qui présente une fresque avec Jésus qui porte la croix, un moment de la Passion pour lequel la population de Fiamenga portait une dévotion particulière.
L'œuvre a été repeinte par Francesco Toscano.
6 - Cappella “Flagellazione di Gesù” (Chapelle “Flagellation de Jésus “)
2° station des mystères douloureux
La chapelle appartient au Sanctuaire, et elle fut construite en 1877 par l'ingénieur Vajra; la structure est à plan circulaire avec capitule et portique ; la couverture est en plaques de zinc.
Les fresques sont l'œuvre de Luigi Morgari (1979).
7 - Cappella “Agonia di Gesù” (Chapelle “Agonie de Jésus”)
1° Station des mystères douloureux
La chapelle qui appartient au Sanctuaire fut construite en 1875 d'après projet de Vaja-Schellino, sous la direction de Don Luigi Scotti. Les fresques sont de Andrea Vinai, sur la voute, les anges portent les symboles de la Passion. La couverture est en plaques de zinc et le paratonnerre fut installé grâce à l'intervention de don Carlo Bruno.
8 - Cappella “Ritrovamento di Gesù” (Chapelle “ Recouvrement de Jésus”)
5° station des Mystères Glorieux
La chapelle, édifiée en forme de petit temple avec escalier, pour rappeler dans la structure aussi, le mystère qui y est représenté, appartient au Sanctuaire et fut construite en 1875 d'après projet de Vajra-Schellino. La première pierre fut posée le 15 aout de cette année-là, au cours d'une cérémonie solennelle avec procession de la Cathédrale au Sanctuaire, en présence de l'évêque Placido Pozzi, le Chapitre, tout le clergé et de très nombreux fidèles.
Les fresques remontent à 1877 et sont de Giuseppe Ingegnatti; la direction des travaux fut confiée à Luigi Scotti, prêtre de la Mission, et à l'entrepreneur Luca Veglia.
La couverture est en zinc.
L'intérieur représente Jésus qui parle avec les docteurs, sur la voute des anges soutiennent la croix.
9 - Cappella “Annunciazione” (Chapelle “Annonciation”)
Elle appartient à la Paroisse de la Cathédrale San Donato de Mondovì’; elle fut construite en 1885 d'après un projet de l'ingénieur Vajra et du géomètre Schellino, les chapiteaux sont l'œuvre du cimentier Luigi Mechilla et le plâtrier fut Daniele Gozzi. La coupole fut recouverte de cuivre, sur conseil du comte de San Quintino, et fut l'œuvre du ferblantier Lorenzo Spadone.
Les fresques sont de Andrea Viani et remontent à 1886. L'icône principale représente l'Annonciation; sur le côté gauche se trouve la présentation de Marie au Temple, sur le côté droit les Noces de la Vierge Marie. Dans les pinacles, sont représentés quatre prophètes: Isaïe, Moïse, David, et un qu'il est difficile d'identifier. La coupole reporte des anges, avec des invocations tirées des litanies de Lorette; sur le côté nord de la chapelle, on a posé en 1991 une plaque qui représente la bataille du Brichetto, combattue dans les environs entre les Piémontais et les Français guidés par Napoléon le 21 avril 1796.
10. Cappella Mater Christi (Chapelle Mater Christi)
Mondovì, San Donato
Située sur le territoire de la paroisse de la Cathédrale de S.Donato, au bout de la route du Gius, elle fut érigée dans la seconde moitié du XIX ème siècle par la famille du Chanoine Giorgio Bruno (1818-1899) de Mondovì Piazza, membre d'une famille historique, célèbre pour avoir donné à la ville des personnalités ecclésiastiques et bourgeoises, qui possédait un mas sur le territoire. Abandonnée au début des années 1960, la chapelle, en 2016, fut objet de restauration du toit et d'œuvres de consolidation par le prêtre de la Cathédrale car édifice de culte ouvert au public et objet de dévotion de la part de la communauté.
1. Torre del Belvedere (Tour du Belvédère) Mondovì, Piazza Au sommet du Monte Regale s’élève la Torre del Belvedere, symbole de la ville et point d’observation privilégié sur le vaste panorama environnant. Le Parco del Tempo ( Parc du Temps), aménagé dans le jardin où est érigée la Torre, est un lieu parsemé de curieux cadrans solaires, idéal comme point de départ et d’arrivée du nouveau parcours car il est aussi desservi par un parking tout proche. Napoléon, enchanté par le panorama, a défini Mondovì comme “le village le plus beau du monde”. Au terme d’une côte que l’on affronte à pied et qui permet d’admirer le Duomo (la Cathédrale) et le Palazzo del Vescovado (le Palais Episcopal), on arrive à ces jardins du Belvedere avec le Parco del Tempo. Ce site agréable et vert vous consentira d’admirer un panorama très vaste qui embrasse à 360 degrés, la plaine jusqu’aux cimes alpines les plus élevées- Bianco, Rosa, Cervino – et jusqu’aux souples collines des Langhe. Le parc thématique illustre d’antiques systèmes pour mesurer le temps et on peut notamment y observer un cadran solaire analemmatique, une horloge horizontale à temps vrai local combinée à un équatorial et une horloge pour les heures italiques et babyloniennes. Au centre du parc s’élève le symbole de la ville, la Torre civica del Belvedere (le beffroi), ou des Bressani, du nom de la famille qui en fit le symbole de son propre prestige. Construite au XIV ème siècle et couronnée par des “créneaux” caractéristiques, à l’origine elle fut utilisée comme clocher de l’église de Sant’Andrea adjacente, par la suite abattue. Avec ses 30 mètres de hauteur, elle offre une vue encore plus suggestive, surplombant les toits rouges des maisons du bourg. Ce lieu fut utilisé par le scientifique Giovanni Battista Beccaria comme point trigonométrique pour déterminer l’arc méridien piémontais, en 1762. Au sommet de la tour, nous trouvons les cloches et les horloges caractéristiques à une seule aiguille, visibles de très loin. L’installation de Liliana Moro, célèbre artiste contemporaine, intitulée “Cosa ascolto quando ascolto lo scorrere del tempo?” ( Qu’est-ce que j’écoute lorsque j’écoute le temps qui passe?”) accompagnera votre ascension. L’œuvre de sound art a été conçue expressément pour la tour, rythmant les pas qui conduisent au sommet.
2 – Cappella Santa Maria delle Vigne (Chapelle Sainte Marie des Vignes) Mondovì, Carassone La Chapelle, dont le corps central et l’abside remontent au X ème siècle, fut développée au XIV ème siècle. Elle se dressait près de l’ancien bourg et du château de Lupazzanio (ou Lupazzano). L’édifice originel avait une nef avec deux travées voutées rectangulaires séparées par un grand arc et l’abside cylindrique. Ensuite, on ajouta la sacristie sur la droite de l’abside, le clocher et un atrium à deux étages (avec l’entrée et à l’étage supérieur l’appartement pour l’aumônier). La façade à double pentes qui ferme l’avant-corps remonte au XX ème siècle, en style néogothique avec des briques et des éléments décoratifs préfabriqués en ciment. La chapelle conserve dans l’abside un cycle de fresques du XIV ème siècle qui ont été soigneusement restaurées en 1990-94 en remédiant aux dommages des repeintures, même arbitraires, comme celles de 1896. La partie, la plus intéressante, est le noyau plus ancien (l’abside et les deux dernières travées de nef) construit en grès des Langhe. L’extérieur de l’abside présente la bande lombarde et les pilastres qui, dans les flancs, ont été altérés par la construction de contreforts suite au tremblement de terre de 1896. Certaines meurtrières remblayées sont encore visibles. Les fresques de l’abside remontent à la première moitié du XIV ème siècle. Dans la cuvette de l’abside, le Christ Pantocrator dans la mandorle entouré des symboles des quatre Évangélistes sur un fond bleu étoilé. Les silhouettes des Apôtres disposés en trois groupes sont peintes dans le cylindre de l’abside, avec comme fond un drapé continu; à droite au-dessus de la porte de la sacristie, une Vierge à l’Enfant assis sur ses genoux. Les silhouettes, hiératiques et grandes, réalisées avec soin et raffinement, présentent encore une empreinte byzantine, avec le regard écarquillé et fixe et les visages lumineux, avec des auréoles décorées et des draps riches et souples. Sur la paroi latérale droite une Nativité, œuvre plus tardive peut-être du XVI ème siècle. Après les restaurations récentes, l’attribution des fresques à Giovanni Mazzucco (XV ème siècle), selon Nallino (1788) qui a soutenu que son nom était écrit sous la fresque, apparait très arbitraire.
4 – Sanctuaire de Vicoforte “Incoronazione di Maria” (“ Couronnement de la Vierge Marie”) Vicoforte Le sanctuaire Regina Montis Regalis, dédié à la Nativité de Marie, se trouve sur la Commune de Vicoforte, dans la Province de Cuneo, à environ six kilomètres de la ville de Mondovì: on lui a reconnu le titre de basilique mineure, et c’est un monument national, en raison de sa valeur artistique et architecturale exceptionnelle. Sa coupole est la plus grande au monde parmi celles à forme elliptique: l’axe majeur mesure 37,15 mètres et l’axe mineur 24,80 mètres. Le champ pictural à thème unique s’étend sur une surface de plus de 6000 mètres carrés et constitue un autre record mondial: il représente “l’histoire du Salut” contemplée à travers la Vierge Marie. L’église mesure 71 m au sommet de la lanterne et au sommet de la croix terminale 84 m. L’altitude à l’imposte de la coupole est de 32 m; l’altitude à la base de la lanterne est de 52 mètres: les deux lieux sont des stations du parcours de visite “Magnificat”.
5 – Cappella “Salita al Calvario” (Chapelle “Montée du Christ au Calvaire”) 4° station des mystères douloureux La chapelle se trouve dans le lieu-dit Pasquero et appartient à la Paroisse de Fiamenga. Les murs périmétraux furent commencés en 1888 sur dessin de don Unia, archiprêtre de Garessio, avec la collaboration du maitre-maçon Luca Veglia et du géomètre Vincenzo Madon. La coupole (1894) est due à l’intervention de Schellino. La couverture en cuivre est de Matteo Forzano, alors que les escaliers furent construits par Monsieur Francesco Rossini. La chapelle fut voulue par le curé de Fiamenga, don Francesco Chionetti et par la communauté locale; elle englobe en son sein un oratoire remontant à environ 1750, qui présente une fresque avec Jésus qui porte la croix, un moment de la Passion pour lequel la population de Fiamenga portait une dévotion particulière. L’œuvre a été repeinte par Francesco Toscano.
6 – Cappella “Flagellazione di Gesù” (Chapelle “Flagellation de Jésus“) 2° station des mystères douloureux La chapelle appartient au Sanctuaire, et elle fut construite en 1877 par l’ingénieur Vajra; la structure est à plan circulaire avec capitule et portique ; la couverture est en plaques de zinc. Les fresques sont l’œuvre de Luigi Morgari (1979).
7 – Cappella “Agonia di Gesù” (Chapelle “Agonie de Jésus”) 1° Station des mystères douloureux La chapelle qui appartient au Sanctuaire fut construite en 1875 d’après projet de Vaja-Schellino, sous la direction de Don Luigi Scotti. Les fresques sont de Andrea Vinai, sur la voute, les anges portent les symboles de la Passion. La couverture est en plaques de zinc et le paratonnerre fut installé grâce à l’intervention de don Carlo Bruno.
8 – Cappella “Ritrovamento di Gesù” (Chapelle “ Recouvrement de Jésus”) 5° station des Mystères Glorieux La chapelle, édifiée en forme de petit temple avec escalier, pour rappeler dans la structure aussi, le mystère qui y est représenté, appartient au Sanctuaire et fut construite en 1875 d’après projet de Vajra-Schellino. La première pierre fut posée le 15 aout de cette année-là, au cours d’une cérémonie solennelle avec procession de la Cathédrale au Sanctuaire, en présence de l’évêque Placido Pozzi, le Chapitre, tout le clergé et de très nombreux fidèles. Les fresques remontent à 1877 et sont de Giuseppe Ingegnatti; la direction des travaux fut confiée à Luigi Scotti, prêtre de la Mission, et à l’entrepreneur Luca Veglia. La couverture est en zinc. L’intérieur représente Jésus qui parle avec les docteurs, sur la voute des anges soutiennent la croix.
9 – Cappella “Annunciazione” (Chapelle “Annonciation”) 1° station des mystères glorieux Elle appartient à la Paroisse de la Cathédrale San Donato de Mondovì’; elle fut construite en 1885 d’après un projet de l’ingénieur Vajra et du géomètre Schellino, les chapiteaux sont l’œuvre du cimentier Luigi Mechilla et le plâtrier fut Daniele Gozzi. La coupole fut recouverte de cuivre, sur conseil du comte de San Quintino, et fut l’œuvre du ferblantier Lorenzo Spadone. Les fresques sont de Andrea Viani et remontent à 1886. L’icône principale représente l’Annonciation; sur le côté gauche se trouve la présentation de Marie au Temple, sur le côté droit les Noces de la Vierge Marie. Dans les pinacles, sont représentés quatre prophètes: Isaïe, Moïse, David, et un qu’il est difficile d’identifier. La coupole reporte des anges, avec des invocations tirées des litanies de Lorette; sur le côté nord de la chapelle, on a posé en 1991 une plaque qui représente la bataille du Brichetto, combattue dans les environs entre les Piémontais et les Français guidés par Napoléon le 21 avril 1796.
10. Cappella Mater Christi (Chapelle Mater Christi) Mondovì, San Donato Située sur le territoire de la paroisse de la Cathédrale de S.Donato, au bout de la route du Gius, elle fut érigée dans la seconde moitié du XIX ème siècle par la famille du Chanoine Giorgio Bruno (1818-1899) de Mondovì Piazza, membre d’une famille historique, célèbre pour avoir donné à la ville des personnalités ecclésiastiques et bourgeoises, qui possédait un mas sur le territoire. Abandonnée au début des années 1960, la chapelle, en 2016, fut objet de restauration du toit et d’œuvres de consolidation par le prêtre de la Cathédrale car édifice de culte ouvert au public et objet de dévotion de la part de la communauté.
Parcours long - Rosa canina (Eglantier)
Distance : 26km — Dénivelé: 703m
1 – Torre del Belvedere ( Tour du Belvédère )
2 – Cappella Santa Maria delle Vigne ( Chapelle Sainte-Marie des Vignes )
3 – Cappella San Giuseppe ( Chapelle Saint Joseph )
4 –Cappella della “Pentecoste – Santo Spirito” (Chapelle de la “ Pentecôte- Saint Esprit)
5 – Sanctuaire de Vicoforte “Incoronazione di Maria” ( “ Couronnement de Marie” )
6 – Cappella San Rocco ( Chapelle Saint Roch) / Installation de Emilio Ferro
7 – Cappella San Cristoforo ( Chapelle Saint Christophe )
8 – Cappella San Martino ( Chapelle Saint Martin )
9 – Cappella “Salita al Calvario”( Chapelle “ la montée du Christ au Calvaire” )
10 – Cappella “Flagellazione di Gesù“( Chapelle “ Flagellation du Christ” )
11 – Cappella “Agonia di Gesù“ ( Chapelle “ Agonie du Christ” )
12- Cappella “Ritrovamento di Gesù“( Chapelle “ Recouvrement de Jésus” )
13 – Cappella “Annunciazione”( Chapelle “Annonciation” )
14 – Cappella Mater Christi ( Chapelle Mater Christi)
1. Torre del Belvedere (Tour du Belvédère)
Mondovì, Piazza
Au sommet du Monte Regale s'élève la Torre del Belvedere, symbole de la ville et point d'observation privilégié sur le vaste panorama environnant. Le Parco del Tempo ( Parc du Temps), aménagé dans le jardin où est érigée la Torre, est un lieu parsemé de curieux cadrans solaires, idéal comme point de départ et d'arrivée du nouveau parcours car il est aussi desservi par un parking tout proche
Napoléon, enchanté par le panorama, a défini Mondovì comme “le village le plus beau du monde”.
Au terme d'une côte que l'on affronte à pied et qui permet d'admirer le Duomo (la Cathédrale) et le Palazzo del Vescovado (le Palais Episcopal), on arrive à ces jardins du Belvedere avec le Parco del Tempo. Ce site agréable et vert vous consentira d'admirer un panorama très vaste qui embrasse à 360 degrés, la plaine jusqu'aux cimes alpines les plus élevées- Bianco, Rosa, Cervino – et jusqu'aux souples collines des Langhe.
Le parc thématique illustre d'antiques systèmes pour mesurer le temps et on peut notamment y observer un cadran solaire analemmatique, une horloge horizontale à temps vrai local combinée à un équatorial et une horloge pour les heures italiques et babyloniennes.
Au centre du parc s'élève le symbole de la ville, la Torre civica del Belvedere (le beffroi), ou des Bressani, du nom de la famille qui en fit le symbole de son propre prestige. Construite au XIV ème siècle et couronnée par des “créneaux” caractéristiques, à l'origine elle fut utilisée comme clocher de l'église de Sant’Andrea adjacente, par la suite abattue. Avec ses 30 mètres de hauteur, elle offre une vue encore plus suggestive, surplombant les toits rouges des maisons du bourg. Ce lieu fut utilisé par le scientifique Giovanni Battista Beccaria comme point trigonométrique pour déterminer l'arc méridien piémontais, en 1762.
Au sommet de la tour, nous trouvons les cloches et les horloges caractéristiques à une seule aiguille, visibles de très loin. L'installation de Liliana Moro, célèbre artiste contemporaine, intitulée “Cosa ascolto quando ascolto lo scorrere del tempo?” ( Qu'est-ce que j'écoute lorsque j'écoute le temps qui passe?”) accompagnera votre ascension. L'œuvre de sound art a été conçue expressément pour la tour, rythmant les pas qui conduisent au sommet.
2 - Cappella Santa Maria delle Vigne (Chapelle Sainte Marie des Vignes)
Mondovì, Carassone
La Chapelle, dont le corps central et l'abside remontent au X ème siècle, fut développée au XIV ème siècle. Elle se dressait près de l'ancien bourg et du château de Lupazzanio (ou Lupazzano).
L'édifice originel avait une nef avec deux travées voutées rectangulaires séparées par un grand arc et l'abside cylindrique. Ensuite, on ajouta la sacristie sur la droite de l'abside, le clocher et un atrium à deux étages (avec l'entrée et à l'étage supérieur l'appartement pour l'aumônier). La façade à double pentes qui ferme l'avant-corps remonte au XX ème siècle, en style néogothique avec des briques et des éléments décoratifs préfabriqués en ciment. La chapelle conserve dans l'abside un cycle de fresques du XIV ème siècle qui ont été soigneusement restaurées en 1990-94 en remédiant aux dommages des repeintures, même arbitraires, comme celles de 1896.
La partie, la plus intéressante, est le noyau plus ancien (l’abside et les deux dernières travées de nef) construit en grès des Langhe. L'extérieur de l’abside présente la bande lombarde et les pilastres qui, dans les flancs, ont été altérés par la construction de contreforts suite au tremblement de terre de 1896. Certaines meurtrières remblayées sont encore visibles.
Les fresques de l'abside remontent à la première moitié du XIV ème siècle. Dans la cuvette de l'abside, le Christ Pantocrator dans la mandorle entouré des symboles des quatre Évangélistes sur un fond bleu étoilé. Les silhouettes des Apôtres disposés en trois groupes sont peintes dans le cylindre de l'abside, avec comme fond un drapé continu; à droite au-dessus de la porte de la sacristie, une Vierge à l'Enfant assis sur ses genoux. Les silhouettes, hiératiques et grandes, réalisées avec soin et raffinement, présentent encore une empreinte byzantine, avec le regard écarquillé et fixe et les visages lumineux, avec des auréoles décorées et des draps riches et souples. Sur la paroi latérale droite une Nativité, œuvre plus tardive peut-être du XVI ème siècle. Après les restaurations récentes, l'attribution des fresques à Giovanni Mazzucco (XV ème siècle), selon Nallino (1788) qui a soutenu que son nom était écrit sous la fresque, apparait très arbitraire.
3 - Cappella San Giuseppe (Chapelle Saint Joseph)
Vicoforte
La chapelle qui se trouve au centre du quartier du même nom, a été bénie en 1839. La façade apparait incomplète, sobre, ornée pour 2/3 de simples pilastres et de motifs de niches.
Le portail en bois est surmonté d'un motif scénographique et d'un espace peut-être destiné à être peint avec la fresque du Saint.
Le fronton est dépouillé, incomplet, avec une niche vide. Au fond, un clocher se dresse au-dessus de la ligne des maisons.
Le projet de la façade est semblable et contemporain à celui de la Cappella di S. Teobaldo (Chapelle de Saint Théobald), même si le portail est plus décoré et l’entablement plus accentué.
Elle ressent encore du baroque dans le mouvement des niches et des volets, mais l'ensemble rappelle le goût néoclassique dans les pilastres plats qui augmentent la verticalité.
L'intérieur est ample et spacieux, à nef unique; le motif extérieur des colonnes feintes accentué par le contraste de couleur se répète; les pilastres se terminent par des parastates de réminiscence de la Renaissance.
Le presbytère, un tiers environ de tout l'édifice, a été récemment rénové.
Derrière l'autel, un petit chœur en bois se mêle très bien au simple autel qui rappelle l'antique, qui a été retiré car très détérioré.
Dans le retable, qui rappelle dans le dessin ornemental un modèle plutôt commun aux chapelles de Vicoforte, une peinture à huile représente la Vierge à l'Enfant Jésus, Saint Joseph, Saint Théobald et le vénérable Cesare Trombetta enfant de cette terre (ou Saint Louis), avec une sainte non identifiée.
La scène est plutôt mouvementée et complète, avec un rythme sinueux et vertical qui pousse le regard vers la Gloire de la Vierge Marie, dispensatrice des grâces.
Sur la paroi droite un cadre propose, dans une Conversation Sacrée, Saint Joseph placé aux pieds de la Vierge qui apparait étrangement renfrogné et inquiet, presque comme s'il constatait quelque chose qu'il ne partageait pas. Il semble, en effet, réticent, faisant le poing avec la main qui ne serre pas le bâton fleuri. Saint Théobald et le vénérable Trombetta ont des visages très particuliers. Il s'agit probablement d'une reproduction de maitres-d'œuvre.
A gauche encore une toile : La Vierge en compagnie de Saint Bernard et Saint Sébastien qui prient. Tous deux, peut-être peints, comme ex voto.
Les offices religieux y sont célébrés en été et on y récite le rosaire au mois de mai.
Pour sa modernité, la chapelle n'a pas une histoire qui se développe dans le temps; elle est citée dans la Relazione Parrocchiale ( Rapport Paroissial) de don Caramelli au début du XX ème siècle, décrite comme de gout moderne, non bénie, très couteuse, bien que presque en ruine, avec sols et plafonds voutés sous tuiles, chœur derrière l'autel qui est en conditions précaires, quelques chaises. Ce fut ce même prêtre, qui fit accomplir, dans ces années et à ses frais, certaines restaurations à l'intérieur et à l'extérieur.
4 - Cappella “Pentecoste - Santo Spirito” (Chapelle “Pentecôte- Saint Esprit)
3° Station des mystères glorieux
C'est la chapelle la plus antique appartenant à la paroisse de Fiamenga; elle est située à l'extrémité du centre habité, en direction du Sanctuaire, et elle fut construite, comme le rappelle une plaque sur la façade, en 1689 sur initiative des époux Stefano Ghiliozzi et Maria Airaldi, nièce du cardinal Giovanni Bona, qui fut pour une brève période abbé du monastère cistercien.
De forme circulaire, elle contient un simple autel sur lequel se dresse deux images du Saint Esprit, une, peinte à fresque sur la voute, l'autre, en métal, fixée au centre d'un arc.
La chapelle a un campanile et donne sur une petite esplanade.
5 - Sanctuaire de Vicoforte "Incoronazione di Maria" (“ Couronnement de la Vierge Marie”)
Vicoforte
Le sanctuaire Regina Montis Regalis, dédié à la Nativité de Marie, se trouve sur la Commune de Vicoforte, dans la Province de Cuneo, à environ six kilomètres de la ville de Mondovì: on lui a reconnu le titre de basilique mineure, et c'est un monument national, en raison de sa valeur artistique et architecturale exceptionnelle.
Sa coupole est la plus grande au monde parmi celles à forme elliptique: l'axe majeur mesure 37,15 mètres et l'axe mineur 24,80 mètres.
Le champ pictural à thème unique s'étend sur une surface de plus de 6000 mètres carrés et constitue un autre record mondial: il représente “l'histoire du Salut” contemplée à travers la Vierge Marie.
L'église mesure 71 m au sommet de la lanterne et au sommet de la croix terminale 84 m. L'altitude à l'imposte de la coupole est de 32 m; l'altitude à la base de la lanterne est de 52 mètres: les deux lieux sont des stations du parcours de visite “Magnificat”.
6 - Cappella San Rocco (chapelle Saint Roch) / Installation de Emilio Ferro
Vicoforte
La chapelle de San Rocco à Vicoforte se trouve au bord de la route qui relie la partie haute de Vicoforte au Sanctuaire situé en dessous; cette position témoigne son importance comme étape obligatoire pour les pèlerins et pour les habitants qui, en partant du sommet du col, voulait rejoindre le Sanctuaire.
Elle remonte au XVII ème siècle mais au cours du temps elle a été objet de différentes transformations, jusqu'à une restauration complexe récente qui l'a empêchée de s'écrouler.
Emilio Ferro a créé pour la chapelle, une installation artistique composée de trois éléments réalisés à travers l'utilisation de matériaux naturels, métalliques et lumineux.
L’artiste, en partant de l'observation de l'œuvre picturale présente à l'intérieur de l'église, représentant Saint Roch et la Visitation de la Vierge Marie, se propose de dialoguer avec le lieu à travers le développement du concept de dualité des opposés.
L'installation, en effleurant différentes thématiques, veut notamment questionner le rapport entre le paysage naturel et anthropisé, entre lumière et ténèbres, entre espace fermé et ouvert.
La première composition artistique consiste en une structure métallique de lumière suspendue, de forme pointue, qui traverse l'espace à l'intérieur de la Chapelle en se projetant à l'extérieur.
La seconde sculpture, placée à l'intérieur de la Chapelle en face de l'autel est composée d'un arbre vivant, placé sur une base carrée en métal, sur laquelle est posée une barre en métal.
Le troisième élément sculptural se développe dans l'espace à l'extérieur derrière la chapelle, un grand arbre sec soutient une longue ligne métallique de lumière.
Une colonne créée à cet effet par l'artiste et fruit de l'enregistrement et de la réélaboration successive des sons présents dans le paysage environnant l'église enrichit l'expérience immersive de l'installation.
L’installation n'altère pas la structure de l'église et on peut facilement enlever tous les éléments.
Notamment, on peut rapidement déplacer la sculpture posée au centre de la chapelle pour permettre l'accomplissement régulier des fonctions religieuses, quand cela est nécessaire.
L'intervention de l'artiste agit sur la sacralité du lieu de manière décisive mais délicate en même temps, en en élargissant le sens et en enrichissant l'esprit du visiteur d'un point de vue inédit.
La Chapelle de San Rocco se transforme en un lieu sur lequel réfléchir et faire une expérience de la complémentarité des forces opposées qui s'évanouissent dans l'harmonie et dans l'unité que tout comprend.
7 - Cappella San Cristoforo ( Chapelle Saint Christophe)
Vicoforte
Elle se présente en bonnes conditions et avec un intérieur intéressant.
La façade est plutôt linéaire, les deux pilastres de goût néoclassique, avec un mouvement vertical, en accentuent l'élan. Un entablement de type Renaissance orne le fronton triangulaire. La structure recalque le style d'autres chapelles de Vicoforte érigées presque au même moment; elle n'a pas d'autres ornements si ce n'est une porte à laquelle on accède par deux marches, assortie de deux petites fenêtres sur le côté et une en haut. À gauche se trouve un campanile. Sur la façade, en haut à gauche, une plaque en pierre de Vico rappelle que le 16 aout 1809 passa Pape Pie VII, prisonnier de Napoléon. Sur le côté gauche se trouve un petit espace avec un lavoir; où, jusqu'à la moitié du XX ème siècle, les femmes du hameau allaient laver. Au fond du presbytère se trouve un autel surmonté d'un grand retable, où jusqu'à récemment, trônait un cadre peint à huile sur toile avec la Vierge Marie, Saint Christophe, Saint Magne.
Suite à une intervention de conservation, la toile a été enlevée et déplacée sur la paroi de gauche, dans le retable en marbre “ verzino” est apparue une fresque en excellentes conditions, plus antique mais très semblable dans le contenu à la précédente, avec Saint Magne probablement remplacé par Saint Théobald (il porte à la main les enseignes du pèlerin).
Le fond, représenté non pas par un cours d'eau, comme raconte la légende de Saint Cristophe, mais par une marine avec quelques bateaux: peut-être la réminiscence personnelle d'un auteur ligure, est curieux.
Le complexe en marbre du presbytère rappelle, dans le style, d'autres cadres architecturaux d'autels que l'on rencontre plutôt fréquemment dans les églises du territoire du Monregalese du XVIII ème siècle. L'encadrement rectangulaire, finement ouvrée, est enrichie de différents éléments de décorations: insertions et bordures en marbre polychromes et frises élégantes aussi bien à la base que dans la partie supérieure. Le beau dessin architectural et la qualité des matériaux donnent à l'ensemble une certaine importance, surprenante dans une petite chapelle simple comme celle-ci. À échelle évidemment très réduite, elle rappelle le retable monumental de la Chapelle de San Rocco dans l'abside du Sanctuaire, où les mêmes marbres sont présents; semblable aussi le mouvement baroque des lignes du couronnement supérieur. Tout cela fait penser à un lien qui n'est pas uniquement temporel avec les travaux de la décoration intérieure du Sanctuaire.
La chapelle, appelée San Cristoforo su Scarrone, fut érigée vraisemblablement entre la fin du XVI ème siècle et la première partie du XVII ème siècle.
8 - Cappella San Martino (Chapelle Saint Martin)
Vicoforte, Borgata Martini
On trouve à l'intérieur de la petite chapelle un retable du XVI ème siècle représentant, précisément, Saint Martin.
9 - Cappella “Salita al Calvario” (Chapelle “Montée du Christ au Calvaire”)
4° station des mystères douloureux
La chapelle se trouve dans le lieu-dit Pasquero et appartient à la Paroisse de Fiamenga.
Les murs périmétraux furent commencés en 1888 sur dessin de don Unia, archiprêtre de Garessio, avec la collaboration du maitre-maçon Luca Veglia et du géomètre Vincenzo Madon. La coupole (1894) est due à l'intervention de Schellino.
La couverture en cuivre est de Matteo Forzano, alors que les escaliers furent construits par Monsieur Francesco Rossini. La chapelle fut voulue par le curé de Fiamenga, don Francesco Chionetti et par la communauté locale; elle englobe en son sein un oratoire remontant à environ 1750, qui présente une fresque avec Jésus qui porte la croix, un moment de la Passion pour lequel la population de Fiamenga portait une dévotion particulière.
L'œuvre a été repeinte par Francesco Toscano.
10 - Cappella “Flagellazione di Gesù” (Chapelle “Flagellation de Jésus “)
2° station des mystères douloureux
La chapelle appartient au Sanctuaire, et elle fut construite en 1877 par l'ingénieur Vajra; la structure est à plan circulaire avec capitule et portique; la couverture est en plaques de zinc.
Les fresques sont l'œuvre de Luigi Morgari (1979).
11 - Cappella “Agonia di Gesù” (Chapelle “Agonie de Jésus”)
1° Station des mystères douloureux
La chapelle qui appartient au Sanctuaire fut construite en 1875 d'après projet de Vaja-Schellino, sous la direction de Don Luigi Scotti. Les fresques sont de Andrea Vinai, sur la voute, les anges portent les symboles de la Passion. La couverture est en plaques de zinc et le paratonnerre fut installé grâce à l'intervention de don Carlo Bruno.
12 - Cappella “Ritrovamento di Gesù” (Chapelle “ Recouvrement de Jésus”)
5° station des Mystères Glorieux
La chapelle, édifiée en forme de petit temple avec escalier, pour rappeler dans la structure aussi, le mystère qui y est représenté, appartient au Sanctuaire et fut construite en 1875 d'après projet de Vajra-Schellino. La première pierre fut posée le 15 aout de cette année-là, au cours d'une cérémonie solennelle avec procession de la Cathédrale au Sanctuaire, en présence de l'évêque Placido Pozzi, le Chapitre, tout le clergé et de très nombreux fidèles.
Les fresques remontent à 1877 et sont de Giuseppe Ingegnatti; la direction des travaux fut confiée à Luigi Scotti, prêtre de la Mission, et à l'entrepreneur Luca Veglia.
La couverture est en zinc.
L'intérieur représente Jésus qui parle avec les docteurs, sur la voute des anges soutiennent la croix.
13 - Cappella “Annunciazione” (Chapelle “Annonciation”)
1° station des mystères glorieux
Elle appartient à la Paroisse de la Cathédrale San Donato de Mondovì’; elle fut construite en 1885 d'après un projet de l'ingénieur Vajra et du géomètre Schellino, les chapiteaux sont l'œuvre du cimentier Luigi Mechilla et le plâtrier fut Daniele Gozzi. La coupole fut recouverte de cuivre, sur conseil du comte de San Quintino, et fut l'œuvre du ferblantier Lorenzo Spadone.
Les fresques sont de Andrea Viani et remontent à 1886. L'icône principale représente l'Annonciation; sur le côté gauche se trouve la présentation de Marie au Temple, sur le côté droit les Noces de la Vierge Marie. Dans les pinacles, sont représentés quatre prophètes: Isaïe, Moïse, David, et un qu'il est difficile d'identifier. La coupole reporte des anges, avec des invocations tirées des litanies de Lorette; sur le côté nord de la chapelle, on a posé en 1991 une plaque qui représente la bataille du Brichetto, combattue dans les environs entre les Piémontais et les Français guidés par Napoléon le 21 avril 1796.
14. Cappella Mater Christi (Chapelle Mater Christi)
Mondovì, San Donato
Située sur le territoire de la paroisse de la Cathédrale de S.Donato, au bout de la route du Gius, elle fut érigée dans la seconde moitié du XIX ème siècle par la famille du Chanoine Giorgio Bruno (1818-1899) de Mondovì Piazza, membre d'une famille historique, célèbre pour avoir donné à la ville des personnalités ecclésiastiques et bourgeoises, qui possédait un mas sur le territoire. Abandonnée au début des années 1960, la chapelle, en 2016, fut objet de restauration du toit et d'œuvres de consolidation par le prêtre de la Cathédrale car édifice de culte ouvert au public et objet de dévotion de la part de la communauté.
1. Torre del Belvedere (Tour du Belvédère) Mondovì, Piazza Au sommet du Monte Regale s’élève la Torre del Belvedere, symbole de la ville et point d’observation privilégié sur le vaste panorama environnant. Le Parco del Tempo ( Parc du Temps), aménagé dans le jardin où est érigée la Torre, est un lieu parsemé de curieux cadrans solaires, idéal comme point de départ et d’arrivée du nouveau parcours car il est aussi desservi par un parking tout proche. Napoléon, enchanté par le panorama, a défini Mondovì comme “le village le plus beau du monde”. Au terme d’une côte que l’on affronte à pied et qui permet d’admirer le Duomo (la Cathédrale) et le Palazzo del Vescovado (le Palais Episcopal), on arrive à ces jardins du Belvedere avec le Parco del Tempo. Ce site agréable et vert vous consentira d’admirer un panorama très vaste qui embrasse à 360 degrés, la plaine jusqu’aux cimes alpines les plus élevées- Bianco, Rosa, Cervino – et jusqu’aux souples collines des Langhe. Le parc thématique illustre d’antiques systèmes pour mesurer le temps et on peut notamment y observer un cadran solaire analemmatique, une horloge horizontale à temps vrai local combinée à un équatorial et une horloge pour les heures italiques et babyloniennes. Au centre du parc s’élève le symbole de la ville, la Torre civica del Belvedere (le beffroi), ou des Bressani, du nom de la famille qui en fit le symbole de son propre prestige. Construite au XIV ème siècle et couronnée par des “créneaux” caractéristiques, à l’origine elle fut utilisée comme clocher de l’église de Sant’Andrea adjacente, par la suite abattue. Avec ses 30 mètres de hauteur, elle offre une vue encore plus suggestive, surplombant les toits rouges des maisons du bourg. Ce lieu fut utilisé par le scientifique Giovanni Battista Beccaria comme point trigonométrique pour déterminer l’arc méridien piémontais, en 1762. Au sommet de la tour, nous trouvons les cloches et les horloges caractéristiques à une seule aiguille, visibles de très loin. L’installation de Liliana Moro, célèbre artiste contemporaine, intitulée “Cosa ascolto quando ascolto lo scorrere del tempo?” ( Qu’est-ce que j’écoute lorsque j’écoute le temps qui passe?”) accompagnera votre ascension. L’œuvre de sound art a été conçue expressément pour la tour, rythmant les pas qui conduisent au sommet.
2 – Cappella Santa Maria delle Vigne (Chapelle Sainte Marie des Vignes) Mondovì, Carassone La Chapelle, dont le corps central et l’abside remontent au X ème siècle, fut développée au XIV ème siècle. Elle se dressait près de l’ancien bourg et du château de Lupazzanio (ou Lupazzano). L’édifice originel avait une nef avec deux travées voutées rectangulaires séparées par un grand arc et l’abside cylindrique. Ensuite, on ajouta la sacristie sur la droite de l’abside, le clocher et un atrium à deux étages (avec l’entrée et à l’étage supérieur l’appartement pour l’aumônier). La façade à double pentes qui ferme l’avant-corps remonte au XX ème siècle, en style néogothique avec des briques et des éléments décoratifs préfabriqués en ciment. La chapelle conserve dans l’abside un cycle de fresques du XIV ème siècle qui ont été soigneusement restaurées en 1990-94 en remédiant aux dommages des repeintures, même arbitraires, comme celles de 1896. La partie, la plus intéressante, est le noyau plus ancien (l’abside et les deux dernières travées de nef) construit en grès des Langhe. L’extérieur de l’abside présente la bande lombarde et les pilastres qui, dans les flancs, ont été altérés par la construction de contreforts suite au tremblement de terre de 1896. Certaines meurtrières remblayées sont encore visibles. Les fresques de l’abside remontent à la première moitié du XIV ème siècle. Dans la cuvette de l’abside, le Christ Pantocrator dans la mandorle entouré des symboles des quatre Évangélistes sur un fond bleu étoilé. Les silhouettes des Apôtres disposés en trois groupes sont peintes dans le cylindre de l’abside, avec comme fond un drapé continu; à droite au-dessus de la porte de la sacristie, une Vierge à l’Enfant assis sur ses genoux. Les silhouettes, hiératiques et grandes, réalisées avec soin et raffinement, présentent encore une empreinte byzantine, avec le regard écarquillé et fixe et les visages lumineux, avec des auréoles décorées et des draps riches et souples. Sur la paroi latérale droite une Nativité, œuvre plus tardive peut-être du XVI ème siècle. Après les restaurations récentes, l’attribution des fresques à Giovanni Mazzucco (XV ème siècle), selon Nallino (1788) qui a soutenu que son nom était écrit sous la fresque, apparait très arbitraire.
3 – Cappella San Giuseppe (Chapelle Saint Joseph) Vicoforte La chapelle qui se trouve au centre du quartier du même nom, a été bénie en 1839. La façade apparait incomplète, sobre, ornée pour 2/3 de simples pilastres et de motifs de niches. Le portail en bois est surmonté d’un motif scénographique et d’un espace peut-être destiné à être peint avec la fresque du Saint. Le fronton est dépouillé, incomplet, avec une niche vide. Au fond, un clocher se dresse au-dessus de la ligne des maisons. Le projet de la façade est semblable et contemporain à celui de la Cappella di S. Teobaldo (Chapelle de Saint Théobald), même si le portail est plus décoré et l’entablement plus accentué. Elle ressent encore du baroque dans le mouvement des niches et des volets, mais l’ensemble rappelle le goût néoclassique dans les pilastres plats qui augmentent la verticalité. L’intérieur est ample et spacieux, à nef unique; le motif extérieur des colonnes feintes accentué par le contraste de couleur se répète; les pilastres se terminent par des parastates de réminiscence de la Renaissance. Le presbytère, un tiers environ de tout l’édifice, a été récemment rénové. Derrière l’autel, un petit chœur en bois se mêle très bien au simple autel qui rappelle l’antique, qui a été retiré car très détérioré. Dans le retable, qui rappelle dans le dessin ornemental un modèle plutôt commun aux chapelles de Vicoforte, une peinture à huile représente la Vierge à l’Enfant Jésus, Saint Joseph, Saint Théobald et le vénérable Cesare Trombetta enfant de cette terre (ou Saint Louis), avec une sainte non identifiée. La scène est plutôt mouvementée et complète, avec un rythme sinueux et vertical qui pousse le regard vers la Gloire de la Vierge Marie, dispensatrice des grâces. Sur la paroi droite un cadre propose, dans une Conversation Sacrée, Saint Joseph placé aux pieds de la Vierge qui apparait étrangement renfrogné et inquiet, presque comme s’il constatait quelque chose qu’il ne partageait pas. Il semble, en effet, réticent, faisant le poing avec la main qui ne serre pas le bâton fleuri. Saint Théobald et le vénérable Trombetta ont des visages très particuliers. Il s’agit probablement d’une reproduction de maitres-d’œuvre. A gauche encore une toile : La Vierge en compagnie de Saint Bernard et Saint Sébastien qui prient. Tous deux, peut-être peints, comme ex voto. Les offices religieux y sont célébrés en été et on y récite le rosaire au mois de mai. Pour sa modernité, la chapelle n’a pas une histoire qui se développe dans le temps; elle est citée dans la Relazione Parrocchiale ( Rapport Paroissial) de don Caramelli au début du XX ème siècle, décrite comme de gout moderne, non bénie, très couteuse, bien que presque en ruine, avec sols et plafonds voutés sous tuiles, chœur derrière l’autel qui est en conditions précaires, quelques chaises. Ce fut ce même prêtre, qui fit accomplir, dans ces années et à ses frais, certaines restaurations à l’intérieur et à l’extérieur.
4 – Cappella “Pentecoste – Santo Spirito” (Chapelle “Pentecôte- Saint Esprit) 3° Station des mystères glorieux C’est la chapelle la plus antique appartenant à la paroisse de Fiamenga; elle est située à l’extrémité du centre habité, en direction du Sanctuaire, et elle fut construite, comme le rappelle une plaque sur la façade, en 1689 sur initiative des époux Stefano Ghiliozzi et Maria Airaldi, nièce du cardinal Giovanni Bona, qui fut pour une brève période abbé du monastère cistercien. De forme circulaire, elle contient un simple autel sur lequel se dresse deux images du Saint Esprit, une, peinte à fresque sur la voute, l’autre, en métal, fixée au centre d’un arc. La chapelle a un campanile et donne sur une petite esplanade.
5 – Sanctuaire de Vicoforte “Incoronazione di Maria” (“ Couronnement de la Vierge Marie”) Vicoforte Le sanctuaire Regina Montis Regalis, dédié à la Nativité de Marie, se trouve sur la Commune de Vicoforte, dans la Province de Cuneo, à environ six kilomètres de la ville de Mondovì: on lui a reconnu le titre de basilique mineure, et c’est un monument national, en raison de sa valeur artistique et architecturale exceptionnelle. Sa coupole est la plus grande au monde parmi celles à forme elliptique: l’axe majeur mesure 37,15 mètres et l’axe mineur 24,80 mètres. Le champ pictural à thème unique s’étend sur une surface de plus de 6000 mètres carrés et constitue un autre record mondial: il représente “l’histoire du Salut” contemplée à travers la Vierge Marie. L’église mesure 71 m au sommet de la lanterne et au sommet de la croix terminale 84 m. L’altitude à l’imposte de la coupole est de 32 m; l’altitude à la base de la lanterne est de 52 mètres: les deux lieux sont des stations du parcours de visite “Magnificat”.
7 – Cappella San Cristoforo (Chapelle Saint Christophe) Vicoforte Elle se présente en bonnes conditions et avec un intérieur intéressant. La façade est plutôt linéaire, les deux pilastres de goût néoclassique, avec un mouvement vertical, en accentuent l’élan. Un entablement de type Renaissance orne le fronton triangulaire. La structure recalque le style d’autres chapelles de Vicoforte érigées presque au même moment; elle n’a pas d’autres ornements si ce n’est une porte à laquelle on accède par deux marches, assortie de deux petites fenêtres sur le côté et une en haut. À gauche se trouve un campanile. Sur la façade, en haut à gauche, une plaque en pierre de Vico rappelle que le 16 aout 1809 passa Pape Pie VII, prisonnier de Napoléon. Sur le côté gauche se trouve un petit espace avec un lavoir; où, jusqu’à la moitié du XX ème siècle, les femmes du hameau allaient laver. Au fond du presbytère se trouve un autel surmonté d’un grand retable, où jusqu’à récemment, trônait un cadre peint à huile sur toile avec la Vierge Marie, Saint Christophe, Saint Magne. Suite à une intervention de conservation, la toile a été enlevée et déplacée sur la paroi de gauche, dans le retable en marbre “ verzino” est apparue une fresque en excellentes conditions, plus antique mais très semblable dans le contenu à la précédente, avec Saint Magne probablement remplacé par Saint Théobald (il porte à la main les enseignes du pèlerin). Le fond, représenté non pas par un cours d’eau, comme raconte la légende de Saint Cristophe, mais par une marine avec quelques bateaux: peut-être la réminiscence personnelle d’un auteur ligure, est curieux. Le complexe en marbre du presbytère rappelle, dans le style, d’autres cadres architecturaux d’autels que l’on rencontre plutôt fréquemment dans les églises du territoire du Monregalese du XVIII ème siècle. L’encadrement rectangulaire, finement ouvrée, est enrichie de différents éléments de décorations: insertions et bordures en marbre polychromes et frises élégantes aussi bien à la base que dans la partie supérieure. Le beau dessin architectural et la qualité des matériaux donnent à l’ensemble une certaine importance, surprenante dans une petite chapelle simple comme celle-ci. À échelle évidemment très réduite, elle rappelle le retable monumental de la Chapelle de San Rocco dans l’abside du Sanctuaire, où les mêmes marbres sont présents; semblable aussi le mouvement baroque des lignes du couronnement supérieur. Tout cela fait penser à un lien qui n’est pas uniquement temporel avec les travaux de la décoration intérieure du Sanctuaire. La chapelle, appelée San Cristoforo su Scarrone, fut érigée vraisemblablement entre la fin du XVI ème siècle et la première partie du XVII ème siècle.
7 – Cappella San Martino (Chapelle Saint Martin) Vicoforte, Borgata Martini On trouve à l’intérieur de la petite chapelle un retable du XVI ème siècle représentant, précisément, Saint Martin.
9 – Cappella “Salita al Calvario” (Chapelle “Montée du Christ au Calvaire”) 4° station des mystères douloureux La chapelle se trouve dans le lieu-dit Pasquero et appartient à la Paroisse de Fiamenga. Les murs périmétraux furent commencés en 1888 sur dessin de don Unia, archiprêtre de Garessio, avec la collaboration du maitre-maçon Luca Veglia et du géomètre Vincenzo Madon. La coupole (1894) est due à l’intervention de Schellino. La couverture en cuivre est de Matteo Forzano, alors que les escaliers furent construits par Monsieur Francesco Rossini. La chapelle fut voulue par le curé de Fiamenga, don Francesco Chionetti et par la communauté locale; elle englobe en son sein un oratoire remontant à environ 1750, qui présente une fresque avec Jésus qui porte la croix, un moment de la Passion pour lequel la population de Fiamenga portait une dévotion particulière. L’œuvre a été repeinte par Francesco Toscano.
10 – Cappella “Flagellazione di Gesù” (Chapelle “Flagellation de Jésus“) 2° station des mystères douloureux La chapelle appartient au Sanctuaire, et elle fut construite en 1877 par l’ingénieur Vajra; la structure est à plan circulaire avec capitule et portique ; la couverture est en plaques de zinc. Les fresques sont l’œuvre de Luigi Morgari (1979).
11 – Cappella “Agonia di Gesù” (Chapelle “Agonie de Jésus”) 1° Station des mystères douloureux La chapelle qui appartient au Sanctuaire fut construite en 1875 d’après projet de Vaja-Schellino, sous la direction de Don Luigi Scotti. Les fresques sont de Andrea Vinai, sur la voute, les anges portent les symboles de la Passion. La couverture est en plaques de zinc et le paratonnerre fut installé grâce à l’intervention de don Carlo Bruno.
12 – Cappella “Ritrovamento di Gesù” (Chapelle “ Recouvrement de Jésus”) 5° station des Mystères Glorieux La chapelle, édifiée en forme de petit temple avec escalier, pour rappeler dans la structure aussi, le mystère qui y est représenté, appartient au Sanctuaire et fut construite en 1875 d’après projet de Vajra-Schellino. La première pierre fut posée le 15 aout de cette année-là, au cours d’une cérémonie solennelle avec procession de la Cathédrale au Sanctuaire, en présence de l’évêque Placido Pozzi, le Chapitre, tout le clergé et de très nombreux fidèles. Les fresques remontent à 1877 et sont de Giuseppe Ingegnatti; la direction des travaux fut confiée à Luigi Scotti, prêtre de la Mission, et à l’entrepreneur Luca Veglia. La couverture est en zinc. L’intérieur représente Jésus qui parle avec les docteurs, sur la voute des anges soutiennent la croix.
13 – Cappella “Annunciazione” (Chapelle “Annonciation”) 1° station des mystères glorieux Elle appartient à la Paroisse de la Cathédrale San Donato de Mondovì’; elle fut construite en 1885 d’après un projet de l’ingénieur Vajra et du géomètre Schellino, les chapiteaux sont l’œuvre du cimentier Luigi Mechilla et le plâtrier fut Daniele Gozzi. La coupole fut recouverte de cuivre, sur conseil du comte de San Quintino, et fut l’œuvre du ferblantier Lorenzo Spadone. Les fresques sont de Andrea Viani et remontent à 1886. L’icône principale représente l’Annonciation; sur le côté gauche se trouve la présentation de Marie au Temple, sur le côté droit les Noces de la Vierge Marie. Dans les pinacles, sont représentés quatre prophètes: Isaïe, Moïse, David, et un qu’il est difficile d’identifier. La coupole reporte des anges, avec des invocations tirées des litanies de Lorette; sur le côté nord de la chapelle, on a posé en 1991 une plaque qui représente la bataille du Brichetto, combattue dans les environs entre les Piémontais et les Français guidés par Napoléon le 21 avril 1796.
14. Cappella Mater Christi (Chapelle Mater Christi) Mondovì, San Donato Située sur le territoire de la paroisse de la Cathédrale de S.Donato, au bout de la route du Gius, elle fut érigée dans la seconde moitié du XIX ème siècle par la famille du Chanoine Giorgio Bruno (1818-1899) de Mondovì Piazza, membre d’une famille historique, célèbre pour avoir donné à la ville des personnalités ecclésiastiques et bourgeoises, qui possédait un mas sur le territoire. Abandonnée au début des années 1960, la chapelle, en 2016, fut objet de restauration du toit et d’œuvres de consolidation par le prêtre de la Cathédrale car édifice de culte ouvert au public et objet de dévotion de la part de la communauté.